<< Quand un homme de plus de 60 ans qui ne cherche plus la dépense investit des milliards pour permettre à des gamins de réaliser leurs rêves et apporter une fierté à la nation ; Il faut avoir la décense de lui dire merci. Au lieu de le Calomnier>>.
Les problèmes liés au congrès électif de la fédération guinéenne de football continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Même si la crise semble aller vers le dénouement avec le retrait de la candidature d’Antonio Souaré ; plusieurs interrogations taraudent notre esprit comme celles-ci : Y’aurait- il une cabale orchestrée contre l’actuelle président de la fédération Guinéenne de football ? Et pour quelle fin ? Comment Antonio Souaré avec tous les moyens à sa disposition peut-il violer les dispositions du statut et règlement intérieur susceptible de l’écarter du perchoir de notre Fédé ?
Alors qu’il a la possibilité de se payer les meilleurs conseillers juridiques du droit sportif national et international. Antonio Souaré avait-il réellement la volonté de s’accaparer de tout ce qui relève du football en Guinée ? Une attitude du genre » tout pour moi et rien pour les autres « .
Dernière question qui n’est pas la moindre : la Fifa a-t-elle un intérêt à la déchéance de M. Souaré ? Cette question vaut tout son pesant d’or d’autant plus qu’on sait de par le passé, un Certain Jacques Anouma le président de la fédération ivoirienne de football de par ses œuvres dans son pays et pressenti pour diriger la CAF avait connu à peu près les mêmes mésaventures. Mieux, le togolais Tata Avlessi ex président de la fédération togolaise de football dont l’ascension fulgurante dans les instances football africain ne faisait l’ombre d’aucun doute avait également fait l’objet d’identiques déboires qui l’ont stoppé.
Certes comparaison n’est pas raison. Cependant rien n’est à exclure; quand l’on a vu toutes les tractations qui ont conduit à la chute du malgache à la tête de la CAF et l’imposition maquillée de consensus pour installer le Sud-africain Montsepé. En attendant de connaître les facteurs endogènes et exogènes qui ont eu raison d’Antonio. Tout Guinéen doit exprimer sa gratitude à ce grand monsieur. Car avec lui ce fut la visibilité du championnat Guinéen avec la participation régulière du Horoya dans les compétitions africaines.
Antonio a amélioré les primes des joueurs des équipes nationales et à éteint toutes les tracasseries relatives aux frais de voyages, hôtels et équipements du syli national. Avec Antonio Souaré nos équipes cadettes, juniors, espoirs et séniors ont marqué leurs présences dans les compétitions organisées par la CAF. Il est la personne qui a mis en service le stade de Nongo après dix ans d’incapacité de l’Etat guinéen.
Enfin quand un homme de plus 60 ans qui ne cherche plus la dépense investit des milliards dans un espace comme yorokoguia ( académie de football ) pour permettre à des gamins de réaliser leurs rêves, faire vivre leurs familles et apporter une fierté à la nation. Il faut avoir la décence de lui dire merci infiniment. Au lieu de le calomnier. Car il le fait par passion et par patriotisme en pensant surtout à l’avenir de nos progénitures.
ANTONIO SOUARÉ MERCI BEAUCOUP.
M’Bemba Ibrahim Bah un jeune, une conscience, un idéal !