La mise en place du conseil national de la transition, organe législatif de cette période d’impasse fait l’objet de tractations au sein de certains acteurs de la vie nationale. Si la classe politique est sur le point de trouver une solution aux divergences qui avaient éclaté au grand jour, tel n’est pas le cas au sein de la société civile. Les acteurs s’entredéchirent à pleine dents sur le choix de leurs représentants pour le futur CNT. Une division que le président de la SYLPAC condamne. Amadou Kourouma, membre de la société civile fait par ailleurs d’importantes recommandations pour une sortie de crise.
« On est en train de se relever, ce n’est pas facile. Pendant les dix(10) dernières années, il faut reconnaître qu’il y a eu beaucoup de problèmes entre les organisations de la société civile, les partis politiques. Beaucoup de problèmes, c’est ce qui a fait que la société civile s’est divisée en plusieurs blocs. Aujourd’hui nous sommes en train de comprendre qu’il faut travailler pour la popularité et non pour les politiques. » Quand la prison devient la règle et la liberté devient l’exception« , les gens vont se retrouver dans certains camps pour éviter d’être humilié ou d’être enfermer. On était devenu comme un État où la prison était devenue la règle et la liberté l’exception. Cette liberté que la société civile vient d’avoir nous permet aujourd’hui d’organiser la conscience entre la société et les leaders. C’est ce travail que nous sommes en train de faire avec beaucoup de coalitions. Nous allons nous organisé pour aider les nouvelles autorités, afin que cette transition soit une transition réussie et qu’elle soit une dernière dans notre pays. Elle va permettre de mettre en place un État de droit, la base d’une démocratie inclusive, le partage du pouvoir », a-t-il soutenu
Cet acteur de la société civile guinéenne par ailleurs apprécie des actes posés en un temps record par la junte militaire. S’agissant de la tenue de la première session du conseil des ministres, Amadou Kourouma pense que la nouvelle équipe aux affaires est en train d’assurer les annonces du colonel Doumbouya.
« Nous apprécions la mise en place des membres du nouveau gouvernement, nous apprécions aussi le premier conseil des ministres. Nous apprécions aussi les premières bases des différents Ministres. Ils sont en train de se battre pour assurer la continuité », dit- il.
Au lendemain de ce conseil, Mohamed Béavogui et ses ministres sont allés en retraite à Kalya, dans la préfecture de Forécariah. Là, ils rédigeront une feuille de route que chaque ministre va suivre afin de répondre aux orientations de la nouvelle gouvernance.
François lelano +224621498176
