Le président de l’ONG « Urgence Panafricaniste » a été invité hier dans l’émission MIRADOR de FIM FM, à se prononcer sur le processus de la transition en Guinée. Kémi Séba a donné son point de vue sur comment il entrevoit la conduite de cette transition par les militaires. Abdourahamane Baldé, le président du parlement des jeunes de la société civile n’a pas du tout digéré la communication faite par son homologue béninois.
Pour lui, le discours de Kémi Séba porte atteinte à l’honneur de la Guinée tout en indexant les journalistes qui lui ont donné la possibilité de se prononcer sur la politique guinéenne.
«Je crois que Kémi Séba vous lui avez permis hier de mettre pied sur l’honneur et la dignité de notre peuple. Vous lui avez invité à venir initier le débat en tant que porte-parole du mouvement « colonel Mamadi Doumbouya doit rester », c’est ce qui s’est passé hier. Ce qu’il a dit hier est une insulte à notre peuple parce que ce n’est pas à lui de venir nous décréter combien d’années notre chef d’Etat va faire», fustige cet activiste de la société civile guinéenne.
Ce qui a choqué Abdourahamane Baldé selon ses propres termes, c’est du fait que Kémi Séba «a dit que le président doit rester aussi longtemps qu’il le faut et nous l’avons suivi. C’est un individu qui est persona non grata dans plusieurs Etats africains. Nous n’avons pas besoin des démagogues ici pour être de porte-parole de soi-disant mouvement « le colonel doit rester »», avertit le président du parlement des jeunes de la société civile.
Il soutient par ailleurs, que Kémi ne doit pas avoir la latitude d’organiser de manifestion de soutien au Mali en Guinée, vu qu’il y en a une ambassade malienne dans son pays, le Bénin.
Mamadou Aliou Diallo
