Le mois de juin est dédié aux enfants et à la promotion de leurs droits. C’est dans cette perspective que les acteurs du monde de la petite enfance sont en ordre de bataille et ce, durant ce mois de juin. La direction nationale de l’enfance (DNE), sur la clairvoyance du ministère de la promotion féminine, de l’enfance et les personnes vulnérables est à pied d’œuvre dans l’exécution de plusieurs activités en vue de juguler les violences sur cette couche vulnérable.
« Le lancement va se faire sous forme de plaidoyer des enfants par région sous la présidence de M. le premier ministre le 1er juin 2022 et il va aussi dans l’élan de la solidarité qui incarne ce département. Il va se rendre à l’hôpital régionale de Kankan voir comment les enfants sont prises en charge, quels sont les besoins? Et marqué sa solidarité vis-à-vis des enfants qui se trouveraient malades, les nouveaux- nés ainsi que leurs familles. Nous avons aussi l’avantage à Kankan, un grand centre moderne qui accueille les enfants et le village SOS. Donc un grand village qui accueille les enfants en situation de privation de tous ceux que nous appelons chaleur maternelle ou parentale, bref mais qui sont accueillis par des gens qui essayent de remplacer leurs parents et qui leurs offrent ce que quelqu’un peut offrir à son enfant », a souligné M. Akoï Guilavogui, Directeur national de l’enfance.
Comme il s’agit bien évidemment du mois de l’enfant, la présidente du parlement de Guinée a illustré quelques pratiques mal propres dont les enfants sont victimes.
« En Guinée nous voyons beaucoup de cas de violences. Des violences domestiques, des viols, des mariages précoces et des mutilations génitales féminines. Le viol est une façon d’abuser sexuellement d’une personne. Dès fois les gens disent que c’est par rapport à l’habillement, mais c’est faux, parce qu’un bébé de trois (3) mois ne peut pas choisir ses vêtements. À partir de 12 ans nous pouvons dire oui, parce qu’il y a des filles qui s’habillent de façon indécente, mais on ne doit pas aussi abuser de ces personnes. Je demande au gouvernement de diriger dans la paix et pour l’unité nationale, il faut arrêter les maltraitances faites aux enfants notamment les cas de viols sur mineures », a condamné Mariame Diallo, âgée de 12 ans, élève de la 8ème année, membre du club des enfants et présidente du parlement de Guinée.
Quant au médecin légaliste, Me Thierno Saidou Diallo, il dira ceci, « Notre société est devenue de plus en plus violente, aucune couche n’est épargnée. Le service légal a enregistré jusqu’à nos jours 1420 cas de violences. 371 cas qui concernent les mineures répartis comme suit, les agressions sexuelles occupent 74%, les violences physiques sur les garçons 13%, les violences physiques faites sur les filles 1,5% », a-t-il expliqué.
François Lelano 621498176