Si le CNRD marque des points du point de vu réalisation des infrastructures, le secteur des droits de l’Homme suscite inquiétude et interrogation. C’est du moins l’analyse faite par le président de l’ARENA. Dr Sékou Koureissy Condé relève une incoherence entre la conduite de la transition et le maintien prolongé en prison des acteurs politiques et sociaux.
« Il y a beaucoup de choses que le CNRD a envisagé qui sont absolument favorables, par contre en ce qui concerne le traitement des libertés, il y a beaucoup d’inquiétude. On ne peut pas vouloir discuter avec les partis politiques ayant leurs représentants en situation de privation des libertés, c’est très difficile voir impossible », regrette l’homme politique.
Et pour inverser cette tendance, il plaide pour la prise en compte des avis des guinéens et un changement de système politique. « Il faut l’avis de la majorité des guinéens sur la nécéssité de changer ce regime. Le regime présidentiel fort est un regime de parti unique du multipartisme. Ça ne change rien et c’est ça le problème, la question n’est pas changer les hommes, mais le système », a proposé l’ancien ministre de l’intérieur sous le regime de feu général Lansana Conté.
Le président de l’ARENA fait des recommantions à un moment où certains partis politiques sont à couteaux- tirés avec la junte militaire au pouvoir à propos notamment de la tenue du cadre de diologie interguinéen.
N’Faly GUILAVOGUI