Lors de la dernière célébration de la journée internationale de l’enseignant, le premier ministre chef du gouvernement guinéen, Dr Bernard Goumou avait demandé aux professionnels de l’éducation de lui accorder une trêve sociale. Interrogé ce vendredi 10 février 2023 par notre rédaction, le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah, soutient que cette demande est difficile a accepté. Pour lui, les formateurs vivent dans des conditions difficiles.
« On parle de trêve sociale, lorsque les revendications et les problèmes posés par les travailleurs ont été resolus, c’est dans ces conditions qu’on peut demander une trêve sociale. Mais, lorsque ces problèmes se sont accumulés et vous savez quelles sont les conditions des travailleurs guinéens, surtout la couche enseignante, nous sommes entrain de traverser un moment extrêmement difficile avec les salaires que nous percevons », a fustigé Aboubacar Soumah.
Pourtant, il y a quelques mois, le secrétaire général du SLECG(Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), avait exigé au gouvernement d’alors le paiement de huit(8) millions de francs guinéens, comme salaire de chaque enseignant. Mais pour le syndicaliste, cette page est définitivement tournée. Il demande maintenant au CNRD une hausse de 400 pour cent d’augmentation de salaire.
« On a tourné la page des 8 millions de francs guinéens, maintenant- là, on ne peut pas imposer un montant qu’il faut. Mais au temps d’Alpha Condé, tous les moyens étaient- là. On savait le train de vie des responsables. Ils menaient une vie ostentatoire. Cette page- là est tournée, mais avec les nouvelles autorités, nous en avons parlé et on a déposé un mémorandum déjà dans lequel nous avons demandé une augmentation de salaire de près de 400 pour cent », indique- t- il.
Par ailleurs, M. Soumah dit apporter son soutien aux enseignants contractuels qui vivent depuis quatre(4) mois dans la dèche. Aboubacar Soumah trouve inacceptable que des enseignants contractuels communautaires travaillent jusqu’ici sans salaire, mais rassure que leur situation est entrain d’être examinée envue d’y faire face.
Mohamed saliou Camara