Cher(e)s Guinéens et Guinéennes .
La majorité des citoyens guinéens prétendent définir la manifestation pour un droit par l’ignorance du fait qu’elle soit prescrite dans l’article N: 10 de nos textes de loi, ( dissous en période déception ).
La manifestation bien qu’elle soit un droit constitutionnel, mais il faut retenir que ce droit est limité pour la simple raison qu’il peut être révoquer par la décision des autorités, surtout lorsqu’elle porte préjudice à la sécurité, la paix et à l’ordre public. Et en plus ; pendant une telle période cruciale que traverse le pays, s’il faut le dire une période exceptionnelle qui s’explique par le renversement du régime démocratique suivi de
la dissolution de la constitution ainsi des textes de loi, la dissolution de l’Assemblée nationale etc …
Alors ce droit de manifester devient automatiquement un privilège que les autorités de la transition peuvent accorder et non un droit. La période d’exception s’explique plus profondément dans un contexte beaucoup plus sécuritaire que politique, surtout lorsqu’elle est décrétée par un coup d’état militaire et que ça soit bien l’armée qui est au pouvoir, qui contrôle et pilote la gestion du pays pendant une période définie appelée » Transition « , tel n’est pas le cas d’une transition politique dont la gestion revient automatiquement aux civils après la prise du pouvoir par l’armée.
La junte s’est fixée des objectifs et elle se charge des missions dont la réussite engage leur responsabilité et pendant ce temps cette même junte militaire à interdire toute sorte de manifestations en cette période définie de transition militaire .
Sur ce, il faut reconnaître que, parler de manifestations en cette période de transition est véritablement une menace de sécurité, de paix, d’ordre public, un sabotage des engagements patriotiques de la nation .
Si nous devons faire un rappel à l’histoire de ce pays sur ces dix années passées du régime déchu, du professeur Alpha Condé, il y a pratiquement eu plus de deux cents manifestations organisées avec leurs lots de victimes, de désolations, bien que parfois c’était pour de bonnes causes mais
n’avaient vraiment pas abouti ou apporté de changement à la nation et au peuple de Guinée, sauf que sacrifier les Jeunes à la mort, devant les canons et remplir les cimetières ( verser le sang ).
Parlant de manifestations, il faut surtout savoir définir la forme de quand et comment manifester ?
Si par méconnaissance vous vous aventuriez dans l’ignorance de dire que c’est un droit en cette période , alors vous devriez aussi savoir définir la bonne forme ou simplement vous changez votre forme habituelle de violence qui ne produit rien de résultats que des conséquences regrettables sur des pertes en vie humaine, ainsi que des biens matériels; et cela pourrait amener les forces de l’ordre à changer de stratégies en maintien d’ordre vis-à-vis; donc d’un professionnalisme rassuré en réforme dans les opérations.
Il vous faut retenir que vos droits de manifestants sont limités à partir du moment où vous utilisez toutes sortes d’armes blanches pour faire de la violence et là automatiquement vous cessez d’être des citoyens guinéens qui manifestent pour une cause mais plutôt des rebelles en face des forces de l’ordre et ils ont le plein droit de vous traiter en tant que telle. Nous sommes tous des êtres humains et citoyens guinéens, même les forces de l’ordre, ils ont aussi le droit à protéger leur vie.
Le malheur est que les soi-disant leaders politiques qui font sortir des pauvres innocents dans la rue manquent de civisme et de citoyenneté, donc ils ne peuvent absolument pas éduquer leurs militants pour des raisons de bonne manière, ils ne peuvent que de préférence vous exposez à tous les risques de la mort pour leur fin politique.
Vous violez les droits d’autres citoyens qui sont aussi également protégés par la charte de la transition pendant vos manifestations ? (les casses, les attaques, la privation des citoyens de sortir et accéder à leurs activités professionnelles ou commerciales…j’en passe). Il faut retenir que quand les problèmes se multiplient et qu’il y ait croisement, les choses deviennent compliquées.
Je pense qu’il faut développer de fortes stratégies visant à beaucoup plus de rapprochement et de négociation dans la sagesse et la maturité profonde plus avancée pour faciliter la gestion sur le déroulement de cette transition face à certaines situations qui se posent, pour éviter que les mêmes erreurs du passé ne se répètent encore. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets !
C’est bien comme ça que ces politiciens ont reçu à déstabiliser la transition du CNDD en 2009 , et puisqu’ils n’ont pas été sanctionnés pour ces faits dans le procès de 28 septembre, voilà pourquoi ils utilisent les mêmes stratégies pour tenter de déstabiliser cette transition du CNRD. Et, il faut aussi éviter que les choses ne soient pas dessinées autrement afin qu’elles ne tournent au vinaigre d’une surprise ou d’un piège politique (…).
Quand une transition est beaucoup plus sécuritaire que politique, elle n’a pas droit à l’erreur. Alors aujourd’hui pourquoi ne pouvons nous pas tirer de bonnes leçons sur ces conséquences afin d’activer en nous la fibre patriotique ? ce qui éduque le bon citoyen à mûrir ses réactions de bonne manière sans causer de pertes à la nation .
La Guinée dans cette période a beaucoup plus besoin de la contribution et la participation patriotique de ses dignes fils et filles pour une sortie définitive de toutes crises …
Pourquoi ne pas tous nous inscrire en bon sens de patriotisme afin que cette transition soit la dernière dans notre pays ? Chacun pouvait proposer directement ou indirectement ses idées de façon responsable et sage pour la réussite de cette transition .
Alors pour finir j’invite tous les guinéens et guinéennes de rester focus dans le souci de réussir leurs activités quotidiennes que de suivre des frustrés politiques, les businessman de la crise, qui ne vivent que quand il y a le désordre.
Ne suivez pas les ambitionner de poste ou masqués dans l’image des soi-disant activistes ou leaders qui ne veulent absolument pas la paix dans ce pays, qui théorisent et s’opposent à tous les régimes et qui sont contre tous, pour leurs intérêts de fin politique, communautaires, ethniques ou religieux. Trop c’est trop et le peuple est fatigué après les dix années passées de grèves et manifestations.
Utilisons d’autres formules, méthodes et stratégies civilisées de réclamer nos droits. Ensemble oeuvrons pour la sécurité, la paix et l’unité nationale pour une transition réussie et apaisée afin qu’on facilite le développement de ce pays.
A bat les manifestations violentes et négatives en Guinée !
Merci de me lire profondément.
Espérant qu’il y aura de la facilité de me comprendre dans mon langage…