Le 8 mars 2023, l’Organisation des Nations-Unies, la Commission internationale des juristes (CIJ), qui se présente comme une ONG de défense de l’État de droit et des droits humains, l’ONUSIDA et le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont accouché d’un ensemble de principes juridiques portant sur l’application des «droits humains » dans le droit pénal concernant les comportements en matière sexuelle, la drogue, le VHI, la santé de la reproduction et la santé sexuelle, ainsi que la pauvreté.
Un amalgame de dogmes salaces que d’aucuns qualifient d’un ramassis d’inepties et qui fait bondir nombre de parents inquiets de lire dans le Principe du 8 mars 2023 une recommandation de la dépénalisation de la pédophilie.
Les spécialistes et protagonistes des institutions susmentionnées prévoient l’insertion de ce qu’ils appellent « droits sexuels » y compris ceux des mineurs, dans l’application du droit international des droits humains dans le droit pénal des États. Il y a une crainte réelle du chantage de l’ONU et ses institutions spécialisées dans l’imposition de leur vision unilatérale des droits sexuels au reste du monde. D’ailleurs, le Bureau régional pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé écrit dans un texte similaire, intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ; un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes » ce qui suit :
« les États et les représentants qui refusent l’intégration explicite et complète des droits sexuels et reproductifs dans l’agenda du développement et en particulier l’éducation formelle et non formelle, l’information et le dialogue avec en particulier les jeunes autour des questions de sexualité et de reproduction, des relations genrées, de pouvoir, d’orientation sexuelle et d’identité de genre se privent de levier déterminant pour sortir de la pauvreté et atteindre le développement durable ». En claire, l’ONU se donnera les moyens habituels (intimidation, menaces, pressions diplomatiques, sanctions économique, isolement politique, lynchage médiatique, etc.), pour faire de son Principe licencieux une nouvelle valeur universelle.
QU’EN-EST-IL FACTUELLEMENT?
Les factcheckeurs des médias meanstream ont saisi l’occasion de la publication du Principe du 8 mars 2023 pour tourner à dérision les esprits dubitatifs, ad hominem que foisonnent les réseaux sociaux, qui se sont livrés à de supposées «interprétations erronées » des intentions immaculées de l’orthodoxie pensante de l’institution mondiale, en lui reprochant « faussement » de recommander la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et mineurs dits « consentants ». Le modus operandi du factchckeur cautionné par les grands médias de masse se résume à des attaques ad personam accompagnées du label complotiste et ou conspirationniste.
La présente réflexion porte sur une série de questionnements qui émergent de ce scandale, qui lui-même refuse d’en être un, puisque pour étouffer dans l’œuf un mouvement de panique et de révolte pan-mondial, nos factcheckeurs et adeptes inconditionnels de la vulgate officielle de la bien-pensante onusienne sont montés au gallot pour dissuader tout esprit critique qui mettrait en cause la probité morale des professionnels et scientifiques de l’ONU.
Ces factcheckeurs, véritables ayatollahs de la pensée unique, décrètent sous le sceau des médias établis tel que (AFP-FACTUEL), que toutes affirmations dissidentes soient bien évidemment fausses, dès lors qu’ils peuvent y associer de prétendus « influenceurs » liés soit à la droite conservatrice américaine ou à des groupes anti-avortement. Les factcheckeurs autoproclamés européens ont dans leurs viseurs, des internautes et journalistes Américains dont notamment le très controversé ex animateur de la très controversée chaîne conservatrice Fox News, Tucker Carlson ou des twitteurs comme Charlie Kirk dont le Tweet sur le sujet a reçu 88,205 likes.
M. Kirk avait twitté cette opinion : « L’ONU prône désormais la décriminalisation sexuelle avec mineurs. Une relation sexuelle impliquant des personnes n’ayant pas l’âge minimum de consentement aux relations sexuelles prescrit par le gouvernement peut être consensuel en fait, sison en droit. Ils viennent pour vos enfants les amis ».
Le Principe du 8 mars 2023 suggère-t-il qu’un mineur peut légalement consentir à des rapports sexuels avec un adulte? Les Nations-Unies laissent-elles penser que les bébés ont un besoin sexuel scientifiquement avéré? L’ONU souhaite-t-elle bousculer, voire supprimer l’âge du consentement aux relations sexuelles légal fixé par chaque pays? L’ONU nuance-t-elle son texte en précisant par exemple que les droits et la capacité des personnes de moins de 18 ans à décider d’avoir des relations sexuelles consenties doivent être pris en compte uniquement lorsqu’il est question de sexualité entre ces personnes mineures de mêmes âges, à l’exclusion des adultes? Est-ce à tort qu’on soupçonne l’ONU de plaider, pire, d’imposer à l’ensemble de ses membres la dépénalisation de la pédophilie par ses moyens habituels susmentionnés, qu’il n’est d’ailleurs pas exagéré de citer à nouveau : intimidations, menaces, pressions et chantages diplomatiques, sabotage politique et ultimement, des sanctions économiques et/ou une agression armée?
C’est principalement le paragraphe numéro 16 du Principe du 8 mars 2023 qui porte spécifiquement sur le consentement à l’acte sexuel, qui suscite des critiques. Il stipule ce qui suit :
« Le comportement sexuel sensuel, quel que soit le type d’activité sexuelle, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou l’expression de genre des personnes impliquées ou leur état civil, ne peuvent en aucun cas être discriminés. Les relations sexuelles consensuelles entre personnes de même sexe, ainsi que les relations sexuelles consensuelles entre personnes de sexe différent, ou les relations sexuelles consensuelles avec ou entre des personnes transgenre, non binaires et d’autres personnes de diverses identités de genre, ou hors mariage – qu’elles soient prénuptiales ou extraconjugales – peuvent, par conséquent, ne jamais être pénalisées. En ce qui concerne l’application du droit pénal, tout âge minimum prescrit de consentement aux relations sexuelles doit être appliqué de manière non-discriminatoire. L’exécution peut ne pas être liée au sexe/genre des participants ou à l’âge de consentement au mariage. En outre, les relations sexuelles impliquant des personnes n’ayant pas atteint l’âge minimum du consentement tel que défini par la loi d’un pays, peuvent être consenties dans les faits, sinon en droit. Dans ce contexte, l’application du droit pénal devrait refléter les droits et la capacité des personnes de moins de 18 ans de prendre des décisions sur la participation à des activités consensuelles, comportement sexuel et leur droit d’être entendus sur les questions les concernant. Conformément à leurs capacités évolutives et leur autonomie progressive, les personnes de moins de 18 ans devraient participer aux décisions qui les concernent, en tenant dûment compte de leur âge, de leur maturité et de leur intérêt supérieur, et en accordant une attention particulière aux garanties de non-discriminations ».
Ce paragraphe souffre d’ambigüités et d’omissions qui donnent raison aux détracteurs de l’ONU d’y voir une invitation à la dépénalisation non seulement de la pédophilie mais aussi de la polygamie. Contrairement à ce que les représentants de l’ONU expliquent post-mortem, il n’existe aucune interprétation malveillante et/ou conspirationniste lorsque l’on lit dans la lettre de ce paragraphe 16 du Principe du 8 mars 2023 l’énormité d’érudition qui y a été pondue. Il ne vous échappera pas qu’en choisissant de recommander la dépénalisation des relations sexuelles extraconjugales, l’ONU prend solennellement position pour la polygamie de fait et s’adresse spécifiquement à cet égard à l’ensemble des pays occidentaux. Il faut penser ici par exemple au comportement sexuel de l’ex président français François Hollande, qui sortait du palais présidentiel en catimini, sur scooter, pour aller retrouver Julie Gayet, alors qu’au même moment, il était en couple avec Valérie Trieweiler avec qui on raconte qu’il avait trompé son épouse Ségolène Royal. Pour l’ONU, ce type de polygamie que les français appellent polyamour ne doit pas être pénalisé. Cette inscription n’est pas pour déplaire aux pays qui ont pour tradition notamment la polygamie. Le reste du texte qui semble inciter à des relations sexuelles entre adultes et mineurs est absolument condamnable.
Si ce paragraphe 16 du Principe du 8 mars 2023 avait été aussi explicite et limitatif, tel qu’il a été expliqué à postériori par des officiels de l’ONU, qui donnaient plutôt l’impression d’éteindre le feu après avoir été eux-mêmes artisans de l’incendie, il n’y aurait probablement pas eu tout ce tollé. Christine Stegling, directrice exécutive ajointe du Service de l’appui et des données de l’ONUSIDA, explique dans les médias le 21 avril 2023, que ce paragraphe visait surtout les relations sexuelles consenties entre des adolescents du même âge, ce qui n’est pourtant pas explicite dans le texte ci-haut cité. Au demeurant, les États ne s’intéressent pas généralement à des relations sexuelles consenties entre adolescents du même âge. Pourquoi l’Organisation des Nations-Unies et ses institutions spécialisées édicteraient des principes sur un problème inexistant? Dans quelles parties du monde l’État se livre à la chasse aux adolescents, aux personnes mineures du même âge qui se livrent librement à des relations sexuelles consenties entrent-elles? Le problème ne se pose même pas, car il est faux et exagéré de laisser croire que des États portent des accusations criminelles contre des adolescents qui entretiennent des relations sexuelles avec leurs compères.
Notre lecture du Principe numéro 16 est à l’effet que l’ONU et ses affidés nous donnent la fâcheuse impression qu’ils ont une volonté réelle de faire de l’acceptation de la pédophilie une nouvelle valeur universelle, à l’image de toutes ces nouvelles valeurs, qui résultent d’une incroyable inversion des valeurs, que l’excès d’hubris des dirigeants des sociétés dominantes qui dominent, décident et dirigent les institutions internationales, pousse à exporter. Le reste de la planète est peu réceptif des pathologies mentales, des psychoses et des décadences des valeurs qu’on tente de lui imposer via moult stratagèmes dont le cas en l’espèce, qui se dissimule derrière les droits humains pour faire dépénaliser des pratiques sexuelles que beaucoup considèrent comme étant déviantes pour avoir eu notamment raisons de la démographie de certains pays développés.
Nous pensons que le comportement sexuel déviant visé par les apôtres de la morale universelle est bien celui impliquant des adules et des mineurs, puisque rien n’empêchait les rédacteurs du texte de mentionner expressément que les États devraient veiller à ce que les jeunes ne soient pas pénalement poursuivis pour s’être livrés à des activités consenties entre mineurs.
Nonobstant le bénéfice du doute qui constitue leur seul échappatoire, il est absolument fondé de les reprocher leur manque de clarté et par ricochet, il est également fondé de penser que les organisations mondiales sont infiltrées par des déviants sexuels qui n’ont pas que de bonnes intentions pour l’humanité. L’ONU compte aujourd’hui parmi ses généreux donateurs et donc des influenceurs de sa politique sanitaire mondiale, de richissimes personnalités dont certains ont entretenu d’étroites relations d’amitié avec Jeffrey Epstein, accusé de trafic sexuel impliquant des dizaines de mineures, que de nombreux analystes politiques de par le monde soupçonnent les États-Unis d’avoir fait assassiner en prison pour éviter qu’un éventuel procès ne mette à mal leur pays. D’ailleurs et pour rappel, un article paru le 21 mai 2023 dans The Wall Street Journal, rapportait que Jeffrey Epstein avait semblé menacer de révéler une liaison que Bill Gates aurait entretenue en 2010 avec la joueuse de bridge d’origine Russe Mila Antonova, lorsque celle-ci a déménagé à San Francisco pour travailler sur un logiciel en tant qu’ingénieure, alors que le milliardaire américains était toujours marié à Melinda Gates. Doit-on trouver un lien de causalité entre le comportement des donateurs financiers des Institutions mondiales et cette volte-face qui se traduit par la souplesse soudaine des rédacteurs du Principe du 8 mars 2023 vis-à-vis de la polygamie, c’est-à-dire de la recommandation de la dépénalisation des relations sexuelles extraconjugales? Est-ce un sous-entendu complotiste de très mauvais goût?
Il est tout à fait sain de s’interroger sur le fait que des individus atteints de lourdes et incurables pathologies mentales ou d’obsession sexuelle compulsive également incurable, qu’ils soient scientifiques, politiques ou philanthropes essaimer au sein de l’Organisation des Nations-Unies et ses institutions nous arrivent avec un concept flou de santé sexuelle, d’éducation sexuelle et de droits sexuels et reproductifs, qui lui se définit comme étant le droit à la sexualité pour tous sans discrimination, ni par l’âge, ni par l’éducation sexuelle y compris la pédophilie. Il est tout aussi sain de postuler qu’il s’agit là d’une atteinte grave à la conscience humaine et une atteinte grave aux valeurs culturelles propres à chaque État.
UN AGENDA LGBTQ
L’un des griefs des pays sous-développés, des pays en voie de développement et des pays émergents à l’endroit des décideurs de la très restreinte communauté dite internationale symbolisée par le Conseil de sécurité de l’ONU est celui de continuer à piétiner avec beaucoup d’arrogance et d’irrévérence l’altérité des valeurs. Ceux qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler le Sud global se disent offenser par des lois de plus en plus envahissantes qui bousculent leurs modes de vie et leurs cultures. Ils entendent résister au wokisme identitaire qui leur impose de force l’universalisation des valeurs LGBTQ+ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres, Queers, ect.). Le Sud global incarné aujourd’hui par les BRICKS, (qui, a eux-seuls représentent 40 % de la population mondiale, sans compter leurs alliés ou sympathisants, en opposition au G7 qui représente à peine 10 % de la population), ne veulent plus voir le monde sous le prisme d’une minorité certes industriellement puissante, mais dont les valeurs sociétales sont dorénavant perçues comme décadentes à l’instar de leur décroissance démographique.
Cette situation explique en partie, le refus de la majorité des États du monde de s’aligner sur la position de Washington et ses alliés sur la guerre en Ukraine. Au regard des graves violations des droits de l’homme aux États-Unis, notamment l’éternel racisme institutionnel antinoir et la violence policière, le Sud global refuse l’inversion victimaire qui interdit tout débat sur l’évolution des valeurs au nom des valeurs morales dites universelles qui ont permis à cette entité de se poser en garant de la démocratie, des droits et libertés, du capitalisme, du libéralisme et de la mondialisation, le tout sous la gouverne d’un universalisme à sens unique, qui fait en sorte que seules les valeurs occidentales sont universelles, celles de l’altérité étant de facto nulles et de nullité absolue.
Le Sud global se reconnait dans la législation russe de 2013 qui interdit la propagande homosexuelle auprès des jeunes et s’indigne contre les nombreuses tentatives de l’Occident de faire de l’homosexualité une valeur universelle. Déjà en 2020, des amendements à la Constitution russe stipulaient entre autres que l’institution du mariage est une union entre un homme et une femme. Cette vision du législateur russe est largement partagée dans le Sud global; nous confiant un diplomate Africain sous le couvert de l’anonymat.
En tout état de cause, l’Organisation des Nations-Unies et sa cohorte d’institutions spécialisées se donnent à un alliage dangereux et très subversif en érigeant les droits sexuels au rang des droits de l’homme. Ce type de forcing ne peut que produire tout le contraire des objectifs escomptés, en ce sens que ce sujet devient très clivant à mesure qu’il contraint les pays opposés à ce phénomène occidental à radicaliser par le fait même leur dissidence. Pour nombre d’observateurs, il est incompréhensible de plaider la dépénalisation de comportement criminel comme celui par exemple d’un séroposif ou d’une personne atteinte du SIDA, d’entretenir une relation sexuelle protégée ou pas, sans préalablement divulguer son état de santé, alors que ce comportement est de toute évidence ni plus ni moins qu’un viol, dans la mesure où le consentement de la victime est vicié. Cette analyse s’applique aux relations sexuelles entre adultes et enfants, sous réserve des balises législatives propres à chaque État, qui fixe souverainement l’âge légal du consentement aux rapports sexuels ainsi que celui de l’âge du consentement aux rapports sexuels pour les professionnels des services sexuels contre de l’argent.
Les précisions qu’apporte l’universitaire Aziza Ahmed, professeure en droit à l’Université de Boston viennent consolider la thèse d’un agenda LGBTQ+ qui s’abat sur la planète comme rouleau compresseur. Mme Ahmed précise que le Principe du 8 mars 2023 vise à dépénaliser les relations homosexuelles entre mineures. Aziza Ahmed souligne ceci : « Nous pourrions imaginer, par exemple, dans un pays où les lois sont sévères contre les personnes LGBTQ, que des jeunes pourraient être poursuivis pour avoir eu des relations sexuelles entre eux, s’il n’y a aucune disposition pour empêcher les poursuites contre des mineurs ou si le consentement est fixé à un âge élevé. Les tribunaux, s’ils agissent de manière équitable et suivent les principes de ce rapport, devraient avoir la capacité de veiller à ce que la véritable capacité des jeunes à consentir soit prise en compte plutôt que de soumettre ces mineurs à des sanctions pénales sévères ».
L’ambition démesurée et les tentatives maladroites de l’Organisation des Nations-Unies d’uniformiser et d’universaliser les normes juridiques sur les comportements sexuels à l’échelle mondiale, en déterminant de son cru les comportements qu’elle-même juge criminel ou pas est de toute évidence un accès d’autorité.
L’INDIGNATION DU MONDE INTELLECTUEL
ARIANE BILHERAN
L’auteure de « L’imposture des droits sexuels », Ariane Bilheran s’insurge contre ce programme de l’Organisation mondiale de la santé qui consiste à sexualiser l’enfant dès sa naissance au nom des droits sexuels, cette autre notion obscure voire pervers qu’elle qualifie comme étant l’une des plus grandes escroqueries, arnaques historiques et scientifiques de tous les temps, et qui de son point de vue fait encourir à nos enfants un danger immense.
Analysant deux textes qui guident la politique européenne en matière sexuelles à savoir: 1) Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. Un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes : 2) Déclaration des droits sexuels de l’IPPF; qui sont des textes sur lesquels l’Organisation mondiale santé s’appuie, Dre Bilheran, insiste sur le fait que bien que ces textes soient présentés comme étant purement consultatifs, dans les faits, ils sont coercitifs, donc contraignants et se déploient dans une expression : « Éducation sexuelle » vérolée, qui part d’un principe voulant que l’enfant aurait une sexualité et que le rôle et le devoir des adultes seraient de le conduire à cette supposée sexualité. Alors que selon elle, les pédopsychiatres savent que l’enfant a une sensorialité et non une sexualité.
Dre Bilheran est scandalisée par une matrice dans le texte de l’OMS cité plus haut, qui considère qu’il y a des enseignements à donner aux enfants à partir de zéro an, ce qui de son avis de professionnelle de la psychologie de l’enfant est exactement le contraire de ce qu’il faut faire au niveau de la psychologie du développement de l’enfant. L’écrivaine française trouve aberrant le but affiché par l’OMS dans ce texte qui est clairement de développer le potentiel sexuel de l’enfant en recommandant sans équivoque l’enseignement de la masturbation à 4 ans, l’enseignement du plaisir sexuel, l’enseignement des relations sexuelles à 6 ans et que l’adultes doit être partenaire de l’enfant pour l’aider à développer son potentiel sexuel. La spécialiste du harcèlement, de la manipulation et de la psychologie du pouvoir ne voit pas dans le texte de l’OMS la moindre protection contre la pédophile, puisqu’il est par ailleurs explicite au regard de cette idéologie que l’enfant pourrait être consentant à une sexualité avec un adulte selon ses capacités évolutives. Elle souligne qu’avec des pressions de militants anti-pédocriminalité, cette référence a été retirée du texte, mais pas le contenu du texte de l’OMS, s’en désole-t-elle.
MATHIEU BOCK-CÔTÉ
Le sociologue Canadien est pour sa part vexé par le fait que « la meilleure manière de recevoir les applaudissements médiatiques aujourd’hui, consiste à embrasser certaines causes à la mode qui se présentent sous l’étendard de la diversité », ce qui de son point de vue n’est même plus une idéologie dominante, mais une religion. Mathieu Bock-Côté estime que le fait d’ « imposer les drag-queens aux enfants, c’est verser dans une propagande décomplexée ». On vous croira possédé par l’intolérance, comme on était autrefois possédé par le diable. Et on vous dira d’extrême droite comme vous étiez jadis hérétique (…) Chantez la présence des drag-queens dans les écoles, et accusez ceux qui doutent des vertus pédagogiques de cet exercice pédagogique (…) Pourquoi juge-t-on aujourd’hui essentiel d’organiser des rencontres à répétition entre des jeunes et des hommes qui se déguisent en femmes hypesexualisées caricaturales? (…) Voilà des hommes qui se présentent comme des femmes, et qui, sortis de la culture des cabarets, veulent désormais nous faire croire qu’ils sont pédagogues au service de la diversité, version théorie du genre. Leur objectif : montrer que les identités sont artificielles, qu’aucune n’est donnée par la nature ou la tradition. Que chacun peut s’inventer comme il le souhaite, subjectivité triomphante oblige. Car, redisons-le, selon l’idéologie aujourd’hui dominante, qui est accueillie comme allant de soi dans les écoles, l’homme et la femme n’existent pas. Il s’agirait de constructions sociales purement artificielles; écrit le québécois dans le journal de Montréal le 1er juin 2023.
La nouvelle idéologie dominante des sociétés occidentales est fortement rejetée par le Sud global au point qu’en Afrique par exemple, lors de sa tournée de mars 2023, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a été rabrouée, alors que de nombreux élus des pays dans lesquels elle s’est rendue lui ont fait savoir que le continent noir ne cédera pas aux chantages américains sur l’imposition des valeurs LGBTQ+ pendant que l’Ouganda allait plus loin en se dotant d’une loi anti-homosexualité, promulguée le 29 mai 2023 et qui bénéficie d’un large soutien populaire dans tout le pays et ailleurs et Afrique.
Par Goïkoya Kolié, Juriste au Canada