Interviewé ce Mercredi, 21 juin 2023 au siège national des Nations unies, sis à Coléah, par notre investigatorguinee.com, le représentant des fonds des Nations unies pour les populations, à l’occurrence Monsieur Francesco Galtieri est revenu sur des différentes questions liées, à l’autonomisation des femmes, la formation professionnelle des jeunes et l’intégration des jeunes en politique pour la gestion des choses publiques.
« nos programmes s’inscrivent dans le cadre d’un programme de coopération qui était approuvé en 2018. La plupart des cas concernant l’autonomisation, nos partenaires de mise en œuvre sont souvent les partenaires de la société civile, en collaboration avec les différentes régions et préfectures et les centres d’autonomisation des femmes entrepreneures. Donc notre programme est resté en ligne avec ce qui a était approuvé par notre conseil d’administration, avant la période de transition et nos partenariats avaient été établis en traduisant un travail annuel », a rappelé le représentant des fonds des nations unies pour la population.
Pour lui, il est très difficile de quantifier toutes ces actions, si le taux d’autonomisation des femmes est en hausse ou pas car, dit- il, il y a aussi des ONGs qui contribuent à l’autonomisation des femmes, donc il demande à enquêter pour pouvoir donner de bon résultat. Par ailleurs, M. Galtieri a évoqué les spécificités de l’institution vis-à-vis pour l’autonomisation des femmes mais aussi pour la formation professionnelle des femmes et jeunes. Selon lui, la formation n’est pas une proposition, mais plutôt une priorité de l’UNFPA.
« La formation des jeunes pour nous n’est pas un but, ni un choix, mais un élément qu’on apporte au processus de l’autonomisation des compétences, de développement, du renforcement de la vie, des compétences liées au choix individuel, ainsi qu’à l’intégration à la vie socio-économique dans le cadre de ce que nous appelons ‘’faire le levier sur la dividende démographique », C’est-à-dire, quand on regarde la composition démographique d’une population, on veut s’assurer que, l’ensemble du groupe de la population puisse être mis à profit afin d’accomplir son potentiel, réaliser son ambition. Ceci dit, le gros de notre attention selon notre programme reste focalisé sur la santé sexuelle et reproductive. Avant la fin de notre quinquennat l’an prochain, nous allons continuer à investir pour la formation professionnelle et le développement de la vie. Pour être un vrai citoyen, il faut savoir faire ces propres choix, pour pouvoir saisir toutes les opportunités », a-t-il expliqué.
S’agissant de la gestion de chose publique, Francesco encourage plutôt la jeunesse dans sa globalité à s’intéresser à la politique, liée à la gestion normale des questions publiques ( la santé, l’éducation, la sécurité…), c’est à dire savoir définir le vrai sens de la politique originaire selon l’ancien grec.
« J’ai souvent mentionné cela dans certaines rencontres avec les jeunes. Quand on s’intéresse à des questions publiques, telle que la qualité des services de santé, l’éducation, il faut regarder dans le vrai sens de la politique originaire, qui n’est pas la compétition électorale. La politique est la technique de gérer la communauté, comme l’a dit l’ancien grec : police-technique. Donc, il faut que les jeunes s’intéressent à la politique qui fait face à l’intérêt général et ceci par le comportement individuel », a martelé le représentant de UNFPA en Guinée.
Comme recommandations, notre interlocuteur a encouragé tous les acteurs à s’investir dans la politique publique pour l’intérêt commun des guinéens et guinéennes.
« Il faut encourager l’ensemble des acteurs en république de Guinée (les membres du gouvernement, les partenaires internationaux et nationaux, la société civile…) à poursuivre les objectifs communs qui se traduisent dans le plan de développement local. Dans la sérénité sociale, l’économie, c’est le moment le plus important, grâce à ces réflexions autour de la table pendant cette transition pour que la société guinéenne se mette au travail de façon collective tout en rassurant que les prérogatives de participations publiques soient garanties aux citoyens », a conseillé Francesco Galtieri représentant de Fonds des Nations unies pour les populations (UNFPA).
François Lelano 621498176