La situation était confuse au centre ville de Kaloum ce samedi 4 novembre 2023. Toutes les rentrées principales de la capitale guinéenne restent jusqu’à présent bloquées par des unités mixtes. A quelques encablures du pont 8 Novembre, nous essayons d’aller au centre ville et c’est là que nous rencontrons Ibrahim Keita, le témoin de l’évènement du 4 novembre.
« ils sont venus à bord dans un pick-up, ils m’ont trouvé entrain de prendre l’ablution, ils m’ont demandé de dégager là-bas. J’ai pas insisté. À leur arrivée à la rentrée de la maison centrale, ils ont mis au respect le garde pénitentiaire et retiré son arme.
Entre temps, un autre qui était à bord du pick-up a voulu ouvrir le feu, mais les autres n’ont pas accepté, ils sont restés dans cette discutions. Les autres sont rentrés dedans, certainement pour exfiltrer leurs cibles. Après quelques minutes, j’ai aperçu le colonel Tiégboro qui insistait de sortir du pick-up, mais un agent lui dit mon colonel ne descendez pas. Personnellement c’est seulement lui que j’ai reconnu et je ne peux pas vous dire avec exactitude ce qui s’est passé à l’intérieur puisque je n’y étais pas. Quand même les tirs n’ont commencé que lorsqu’ils ont bougé de là-bas », témoigne le citoyen.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176